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Les manies de Maîtresse Nyny
25 septembre 2008

Mémo grammaire (complété au fur et à mesure)

Une phrase comporte un point, une majuscule et produit du sens.
Il existe 4 types de phrases : déclarative, interrogative, exclamative, impérative.

La phrase interrogative
On distingue l'interrogative totale et l'interrogative partielle. On distingue également les phrases interrogatives directe et indirecte. Il existe 3 constructions possibles :
- mot ou goupe de mots interrogatifs, avec reprise ou non du sujet par un pronom
- inversion verbe/sujet
- construction déclaractive avec un point d'interrogation

La négation
Elle s'exprime avec des locutions adverbiales qui entourent le verbe (formes simples) ou l'auxiliaire (formes composées) ou qui précèdent le verbe à l'infinitif. Attention, "ni" est une conjonction de coordination.

La nature des mots
L'analyse tiendra compte de la morphologie, du contexte, de la syntaxe (fonction) et de la sémantique.


Le nom

Il peut être commun ou propre.
Le nom commun est variable en nombre (sauf exception : funérailles, moeurs, lune...), non en genre, exceptés les mots épicènes (un/une enfant). Certains substantifs admettent les 2 genres (amours, gens...).
En principe, il est précédé d'un déterminant (sauf proverbes, poésie...) avec lequel il forme un syntagme nominal. Accessoirement, une surbordonnée relative, un adjectif ou un complément peuvent lui être associés.
Si le nom assure essentiellement les fonctions nominales, il peut aussi assumer les fonctions adverbiales et adjectivales.
Le nom désigne ce qui est (animé/non animé, abstrait/concret, collectif/individuel), il est reproductible et possède une définition.
Le nom propre est un syntagme nominal. Il comporte une majuscule. En principe, il est invariable en genre et en nombre (sauf Paris...).
Les noms de cours d'eau, de pays possèdent un article défini. Ils peuvent s'accompagner d'un attribut, d'une apposition, très rarement d'une épithète ou d'un complément du nom.
Il assure les fonctions nominales, les autres fonctions sont difficilement possibles.

L'adjectif qualificatif
Il est variable en nombre et en genre, même si la marque n'est pas toujours visible (faux, facile...), sauf exceptions (marron...).
Il se rapporte à un nom. Généralement, il peut être nuancé par un adverbe ou porter la marque du degré (plus, le moins...). Il peut y avoir un complément de l'adjectif
Il est complet, unique et désigné par convention.
°°°Un adjectif qualificatif peut être épithète (syntagme nominal), attribut (syntagme verbal) ou en apposition.
Il qualifie un nom.

Le verbe
Il se conjugue en mode, temps, voix, personne, nombre, genre (au participe passé).
En général, le verbe est le pivot de la phrase, précédé d'un sujet et suivi de compléments essentiels (CO), facultatifs (CC, adverbes) ou d'adverbes.
Il peut être nominalisé (à l'infinitif) ou adjectivé (participe passé).
Le verbe exprime un procès (fait qui se déroule ou se situe dans le temps).
°°°

L'adverbe
Il est invariable, sauf exceptions.
Il peut se rapporter à n'importe quel mot (sauf le nom qui n'accepte que "même) ou à la phrase tout entière, c'est le cas de la plupart des adverbes qui se rapportent au verbe et de la négation. Il peut être complété par un complément de l'adverbe.
L'adverbe n'assume pas de fonction essentielle car s'il est théoriquement supprimable, sa suppression entraîne souvent une profonde modification sémantique.
L'adverbe a pour rôle de modifier le sens d'un autre mot, il exprime souvent les circonstances de lieu, de temps, de manière, le degré, la quantité...

Le déterminant
Il varie en genre et en nombre.
Il introduit le nom et ne peut en être séparé que par un adjectif épithète.
Le déterminant a pour fonction de déterminer (sans blague) et transforme n'importe quel mot en nom.
Son rôle est de préciser, actualiser un nom. On distingue, les articles définis, les articles indéfinis, les articles partitifs, les adjectifs démonstratifs, possessifs, numéraux, exclamatifs, relatifs, interrogatifs.

Le pronom
Variabilité morphologique très importante (genre, nombre, place, personne...).
Le pronom n'a pas besoin de déterminant, sauf si celui-ci est intégré au pronom. La plupart n'ont pas d'expansion, certains possèdent néanmoins un complément de pronom, une subordonnée relative, voire un adjectif épithète (C'est celui de droite qui a dit quelque chose d'important).
Le pronom peut assurer, comme le nom, l'ensemble des fonctions (sauf épithète), et, en priorité, les fonctions nominales.
Un pronom peut remplacer un nom, un syntagme nominal, un adjectif, un adverbe, un infinitif, une proposition, une phrase, un discours entier.
On distingue pronom nominal/pronom "remplaçant" et pronom anaphorique/cataphorique et déïctique. Ils sont classés en pronoms personnels (dont font partie y et en, ainsi que les pronoms personnels argotiques), démonstratifs, possessifs, interrogatifs, relatifs, numéraux, indéfinis.

La préposition
Invariable.
Elle se situe en tête du syntagme qu'elle introduit.
La préposition et son régime (nom, syntagme nominal, pronom, infinitif) constituent le syntagme prépositionnel (fonction : complément).
Elle peut avoir un sens important (dans) ou quasi inexistant (à, de).
Quelques pièges : "considéré comme (préposition introduisant un attribut) un imbécile", "rien de (préposition introduisant un épithète de pronom indéfini) neuf".

La conjonction de subordination
Invariable.
Sa place est fixe : en tête de la subordonnée conjonctive qu'elle introduit.
Elle n'a pas de fonction propre.
Comme la préposition, elle peut avoir un sens important (parce que, quand) ou quasi-inexistant (que).
On distingue "que" et ses variantes/"si", conjonction de subordin
ation interrogative qui introduit une subordonnée conjonctive interrogative indirecte>/les conjonctions circonstancielles.

La conjonction de coordination
Invariable.
On la trouve entre les 2 éléments coordonnées.
En général, elle relie 2 éléments de même statut.
Elle a souvent un sens assez riche.

On note aussi :
- le présentatif (ou introducteur), invariable, qui a pour rôle d'introduire son régime. Il a valeur de mise en relief, d'admiration, etc. Exemples : ô, voici, voilà, quant à, au (feu), à (la soupe), qu'(il entre), le (voici)...
- le mot-phrase, invariable, il est une phrase à lui tout seul et n'a donc pas de fonction, ses valeurs sémantiques sont bien sûr très variées. Exemples : Oh ! Hélas... Bravo ! Merde (ben quoi ?) ! Bonjour ! Oui, non, si, peut-être, etc.

Attention à "que" qui peut être aussi bien pronom relatif (la maison que je regarde), pronom interrogatif (je ne sais que faire), conjonction de subordination (il faut que je m'en aille), conjonction de subordination circonstancielle (approche-toi, [pour] que je te voie), élément d'une conjonction de subordination circonstancielle (bien que), adverbe ("que vous êtes beau !", "que n'êtes-vous venus ?", "ne regarde que moi", "plus petit que toi"), présentatif (qu'il entre !), explétif (peut-être que), etc.


Les fonctions


Intro
Il existe 3 types de fonctions : nominales (CO, sujet, complément du nom, de l'adjectif), adjectivales (épithète, attribut, apposé), adverbiales (CC ou C essentiels). La fonction essentielle, primaire (se rapportant au verbe) se distingue de la fonctions facultative, secondaire, et ne peut être séparée de son verbe par une virgule.
L'analyse tiendra compte de la catégorie, la morphologie, le contexte, les relations syntaxiques, la sémantique.

Le sujet (fonction essentielle)
Infinitif, nom propre, pronom...

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Commentaires
I
Je pense que ce sont des figures de style<br /> <br /> Mise en relief ou emphase
N
comment appelle - t- on les procédés de mise en relief d'un mot en grammaire?
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